samedi 16 janvier 2016

La fille de Tupelo Hassman

Bonjour,

Aujourd'hui je viens vous parler d'un livre sur lequel j'ai craqué un jour de fièvre acheteuse. ^^
Eh bien oui, ça arrive parfois... Pourtant je me renseigne quasi systématiquement avant d'acheter un livre, mais celui-ci, je l'ai vu, j'ai lu la quatrième, et hop je l'ai embarqué...

Il s'agit donc de :

Titre : La fille
Auteur :Tupelo Hassman
Maison d’éditions :10/18
Genre :contemporain
Nombres de pages : 336



Description (tirée de la 4ème de couverture) :


 « La Calle », un trailer park miteux à Reno, Nevada. C'est là que Rory Dawn Hendrix vit avec sa mère, barmaid au Truck Stop. Chèques d'allocations, services sociaux, familles éclatées, alcool : son existence vulnérable semble jouée d'avance. Mais pour cette fillette hardie, prodige en orthographe, le Manuel de la parfaite scoute pourrait bien faire des miracles... Porté par une construction brillante, La Fille raconte avec une poésie inattendue l'Amérique white trash et ses destins précaires. Un premier roman aussi stupéfiant que bouleversant.


Mon avis : 

Dans ce roman, on suit donc Rory de son enfance à son adolescence. Une chose est sûre, la vie ne l'épargne pas ! Mère alcoolique, abusée par son oncle, c'est une jeune fille intelligente qui aurait pu aller loin si elle était née ailleurs, dans d'autres conditions...

Je ne sais pas trop pour quelles raisons, je m'attendais à un roman "feel good" malgré la présence d'événements difficiles, un peu dans le style de La couleur des sentiments, Les suprêmes, les romans de Fannie Flagg etc, alors que pas du tout.

Sincèrement, j'ai trouvé ce roman très spécial. Ce qui s'y passe est assez dur, mais l'auteur fait suffisamment de non-dits pour que rien ne soit choquant, même si je pense qu'il s'agit surtout d'une façon de montrer que Rory "refoule" les horreurs qui lui arrivent.

En fait, ce roman est fort poétique, trop même parfois pour me toucher à 100%. Moins de figures de style l'aurait sans doute rendu moins "beau", mais plus percutant. Pour être honnête, j'avoue que je n'ai pas tout compris ; certains passage étaient vraiment trop bizarre et trop abstrait à mon gout. Par moment ça partait un peu dans tous les sens, je ne comprenais pas où l'auteur voulait en venir. Peut-être qu'à force de vouloir montrer qu'il sait bien écrire et qu'il a un style original, il a en a trop fait. Une chose est sûre, ce roman nécessite une certaine concentration pour ne pas perdre le fil.

Cependant, à la décharge de l'auteur, peut-être qu'il a voulu compenser le cote "cru" de l’histoire par ce style poétique, allez savoir !

De même, et un peu contradictoirement d'ailleurs, j'ai dévoré ce roman ! Sa grande force, selon moi, ce sont ses chapitres très courts, qui font qu'on tourne les pages sans s'en rendre compte.

Je dois aussi admettre que j'ai par moment eu beaucoup d'empathie pour le petite Rory, qui se montre forte face à tout ce qu'il lui arrive, et qui fait parfois des choix difficile mais réaliste.

Une dernière chose, j'ai également apprécié en savoir plus ces quartiers pauvres de l’ouest Etats-Unis, où les gens vivent dans des trailers, tout simplement parce que j'ai lu très peu sur ce sujet.

Ma note : 11/20

En résumé :

Un livre que j'ai lu rapidement mais qui ne m'a pas plu plus que ça et qui donc ne me marquera pas.
Cependant, si vous aimé les styles poétiques et que les histoires très réalistes se déroulant dans les quartiers pauvres de l'ouest des Etats-Unis, foncez !

2 commentaires:

  1. Oh c'est pas pour moi ce livre ...

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    1. Je ne le conseillerais pas forcément c'est sûr, mais je comprends que ça puisse plaire.

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