dimanche 28 février 2016

D'un commun accord de Sophie Jomain

Bien le bonjour !

Me voici en ce dimanche pour vous parler d'un livre que j'ai beaucoup aimé.



 Titre : D'un commun accord
Auteur : Sophie Jomain
Maison d’éditions : J'ai lu semi-poche
Genre : romance contemporaine
Nombres de pages : 445


Description (tirée de la 4ème de couverture) :

 « Jane, que serais-tu prête à faire pour expier tes fautes ? »

Escroc, voleur, menteur, tricheur… Les adjectifs n’ont jamais manqué pour définir Martin Legrand.

Égoïste, vénale, jalouse, sournoise, des épithètes qui ont toujours collé à la peau de Jane Stewart. Mais cette fois, elle est prête à se faire pardonner. Ils reprendront les choses là où ils les avaient laissées. Avant l'accident, avant que leur vie ne vole en éclats.


 Mon avis :


Ce roman est la preuve que Sophie Jomain a beaucoup de talent. Que ça soit en YA, en bit-lit ou en romance, elle ne m'a jusqu'à présent jamais déçue.

Ce livre est en quelques sortes la suite de "Cherche jeune femme avisée" que j'avais également beaucoup aimé. Par contre, il est beaucoup plus sombre que ce dernier, qui malgré quelques passages sérieux était quand même beaucoup plus léger et parfois cocasse.

Dans ce tome, nous suivons Martin et Jane, ce "couple" pas vraiment attachant rencontré dans le premier tome. Sauf que leur vie va voler en éclat après un accident. Trois ans plus tard, ils vont se revoir. Ils ont chacun souffert à leur manière, ils ne sont plus les mêmes qu'avant, que ça soit physiquement ou moralement. Martin est bien décider à faire payer Jane, responsable de l'accident qui a bouleversé sa vie, qu'à présent il déteste. Mais bien entendu, il n'y a souvent qu'un pas entre la haine et l'amour...

Comme j'en ai déjà parler dans d'autres articles, il faut savoir que les romances, ce n'est plus forcément mon dada. Je me lasse vite et finis rapidement par me focaliser sur les clichés qui m’horripilent. De même, les personnages torturés me sortent un peu par les trous de nez, si vous permettez l'expression. :D Et enfin, j'avoue que les scènes de sexe à répétition m'ennuient rapidement.
Ce roman contient ces 3 point. ET POURTANT ! Je l'ai aimé. 

Pourquoi ? Parce que l'auteur a su être originale.
C'est une histoire d'amour certes, mais qui ne tombent pas rapidement dans la facilité, le mièvre et les clichés. Ensuite, si les personnages sont torturés, c'est un peu à cause de leur passé comme dans la plupart des romans du genre, mais c'est surtout à cause d'un évènement récent - cet accident - ce qui pour moi est plus crédible qu'un mec qui est hyper sombre/torturé/à la limite psychopathe uniquement pour un élément pas très sympa de son passé (non pas à cause d'un gros traumatisme !). Quant aux nombreuses scènes de sexe, elles sont justifiées (mais je ne dirais pas pourquoi afin de ne pas spoiler), même si j'avoue qu'en avoir un tout petit peu moins ne m'aurait pas dérangée. ^^

Je dois aussi préciser qu'à coté de la romance, il y a quelques autres intrigues qui, à mon sens, enrichissent le roman et fait qu'on n'a pas "que" l'histoire d'amour entre les protagonistes. J'ai plutôt aimé retrouver un peu Gabrielle et Adrien, et je me suis attachée au personnage d'Antoine (d'ailleurs je me demande si un tome lui sera consacré ?).

Ce n'est pas un coup de cœur pour diverses raisons (entre-autre : même si c'est compréhensible, le "deal" entre Martin et Jane m'a parfois mis un peu mal à l'aise), mais il n'empêche que j'ai passé un super moment de lecture, et puis ça fait du bien de me savoir un peu réconciliée avec la romance ! ^^

Ma note : 17/20

En résumé :

 Un romance contemporaine forte et poignante qui ne tombent pas dans les clichés du genre. 

jeudi 25 février 2016

Crème Anglaise de Kate Clanchy

Coucou,

Un nouveau billet pour vous parlez d'un roman qui m'a un peu laissée de marbre.


Titre :Crème Anglaise
Auteur : Kate Clanchy
Maison d’éditions :10|18
Genre : satire
Nombres de pages : 331


Description (tirée de la 4ème de couverture) :
  « Géant de la littérature recherche jeune homme pour pousser sa chaise à roues. Logé, nourri, chambre individuelle à Hampstead. »

Quitter l'Écosse pour la très chic Londres et assister Philip Prys, « géant de la littérature » cloué dans un fauteuil roulant suite à un AVC ? Le jeune et naïf Struan en rêvait. Mais entre la cupide ex-femme de l'écrivain, sa fille obèse et son étrange épouse, alors que le monde se métamorphose et les masques tombent, cet été caniculaire de 1989 lui réserve bien des surprises... Satire sociale féroce mais pleine de tendresse, personnages de comédie shakespearienne, humour à la David Lodge et dialogues ciselés : un premier roman jubilatoire.


Mon avis :

J'avoue ne pas avoir été emballée par ce roman. Comme dit en introduction, je ne l'ai pas détesté non-plus... Disons que je n'ai pas ressentis grand-chose à sa lecture. 

En gros, on suit Struan, un jeune étudiant écossais qui, sous les recommandations de son professeur, décide de venir assister Philip Prys, un écrivain qu'il aime beaucoup (mais qui est un gros enfoiré - comme d'ailleurs la majorité des persos de ce roman) devenu inerte depuis un AVC. Il découvre Londres, ainsi que la famille et l'entourage de l'écrivain, qui sont loin d'être aussi reluisants qu'il l'aurait cru.

Au vu de la couverture, du titre et de la quatrième, cela promettait un roman grinçant à l'humour britannique comme j'aime beaucoup en général... Sauf qu'ici, je n'ai absolument pas ressenti le sarcasme et l'humour parfois noir qui me plait tant dans les romans de, entre autre, John O'Farrell ou Nick Hornby. Peut-être suis-je passé à coté, peut-être que des subtilité m'ont échappées, c'est tout à fait possible... En tout cas je n'ai pas ris une seule fois ni même souris. Pourtant, je vous assure que je suis plutôt bon public en général !

Le soucis pour moi dans ce roman, c'est qu'il traite de plusieurs thèmes qui m’intéressent fortement, mais qui - toujours selon moi - ne sont pas traité de la bonne manière ou de façon pas assez approfondie.
Déjà, je m’imaginais une histoire à la Intouchable ou Avant toi, et pensais que Struan allait nouer une relation particulière avec l'écrivain cloué à son fauteuil. Sauf que ce n'est pas le cas, ou alors à peine. 
De plus, du peu qu'on apprend du passé de l'écrivain, il est plutôt détestable. Honnêtement, j'ai eu beaucoup de mal à décider s'il était très intelligent ou particulièrement idiot (pour ça, il m'a fait pensé au personnage principal de "La conjuration des imbéciles", même si j'avais vraiment préféré ce dernier). De même que son ex-femme Myfanwy ou son fils Jack d'ailleurs, qui sont particulièrement antipathiques... En fait, les seuls personnages que j'ai trouvé un tant soit peu attachants sont Struan et Juliet - la fille de Philipp.
Les sujet de l'anorexie et le fait de prendre des drogues sont aussi abordés, mais beaucoup trop en surface à mon gout. J'aurais aimé en savoir plus sur la maladie de Celia (la meilleure amie de Juliet), de même que j'aurais aimé que la spirale dans laquelle tombe Juliet (amphétamine - amaigrissement - estime de soi - perte de cheveux - fatigue - reprise d'amphétamine...) soit traitée plus en profondeur. Cela m'aurait permis d'avoir beaucoup plus d'empathie pour elles.
On survole aussi des sujets comme l'homosexualité, les familles recomposées, l'adolescence, les premiers amours... Peut-être que l'abondance de thèmes a fait que l'auteur est partis dans tous les sens sans rien approfondir ?

Pour tout vous dire, j'ai  failli abandonner ce roman à 100 pages de la fin. Je suis cependant contente d'avoir été au bout de ma lecture car c'est dans ces dernières pages que je me suis un peu plus intéressée à l'histoire et attachée au personnage. C'est d'ailleurs grâce à ça que je lui met pile la moyenne car souvent je suis plus marquée par la fin d'un roman que son début. ^^

Ma note : 10/20


En résumé :

Un roman que j'ai lu de loin, qui pour moi aurait pu être génial si traité différemment et qui sera vite oublié.

samedi 20 février 2016

Iced (Les chroniques de Dani Mega O'Malley 1) de Karen Marie Moning

Coucou !

Aujourd'hui, je vous parle d'un livre d'une de mes auteurs favorites. Il s'agit d'une relecture mais puisque mon blog est tout nouveau, je n'ai jamais eu l'occasion de vraiment en parler.


Titre :Iced (Les chroniques de Dani Mega O'Malley 1)
Auteur :Karen Marie Moning
Maison d’éditions : J'ai lu semi-poche
Genre :bit-lit/urban fantasy
Nombres de pages : 604

Description (tirée de la 4ème de couverture) :
J'ai découvert un truc complètement dingue : mourir, c'est de la rigolade. Ce qui craint un max, c'est de revenir à la vie... Mon nom est Dani Mega O'Malley. Mon chez-moi, ce sont les rues de Dublin. La ville est une zone de guerre, les faës sont libres de nous chasser, il n'y a pas deux jours semblables et sans Mac, rien n'est plus pareil. Pourtant, je ne préférerais vivre nulle part ailleurs.
Mon avis  :

Avant toute chose, il faut savoir que même si le titre indique qu'il s'agit d'un tome 1, c'est en réalité la trilogie qui suit directement la saga Fièvre (Les chroniques de MacKayla Lane), et donc qu'il s'agit finalement plus d'un tome 6 qu'autre chose.
Si vous n'avez pas lu la saga Fièvre, je vous la conseille vivement avant de commencer ce livre, et ce pour deux raisons. Tout d'abord parce que l'univers est assez vaste et que vous risquer d'être perdu, mais aussi tout simplement parce que cette saga est géniale ! (Je ne suis pas objective puisque c'est l'une de mes sagas préférées, mais bon :D)

Attention, il n'y aura pas de gros spoilers dans ce billet, mais vu qu'il s'agit d'un "faux tome 6", il y en aura forcément un peu. A vous de voir si vous voulez continuer à lire.^^

Pour l'histoire, les murs séparant notre monde de celui des faes est tombé, la moitié de l'humanité a succombé, il n'y a plus d’électricité ni rien, les faes circulent librement dans les rues... C'est donc dans cet univers post-apocalyptique que nous suivons notre héroïne, Dani. Alors qu'elle voulait vivre sa vie, tuant le plus de faes possibles et voulant informer la population grâce à son journal le "Dani Daily", partageant ses "planques" avec son ami Dancer, voilà que Ryodan, le mystérieux et autoritaire patron du club "Chez Chester", veut l'engager pour l'aider à trouver quel monstre gèle des scènes partout dans Dublin, tuant tout sur son passage et apportant à ce nouveau monde un climat polaire mortel...

Dans ce tome, le personnage principal est donc Dani. Dans les Fièvre, on la voyait surtout comme une ado survoltée et avec des "super-pouvoirs", j'avais donc un peu peur de ce que ça donnerait de l'avoir en narrateur principal. Résultat, j'ai beaucoup aimé plonger dans sa tête, c'est rafraichissant et pleins d'ondes positives (même si le monde dans lequel elle évolue n'est pas forcément très joyeux :D). Dani en veut, Dani ne baisse jamais les bras, Dani est une ado avec l'impulsivité et parfois la naïveté qui va avec, mais j'ai adoré vivre l'histoire à ses côtes. Certaines de ces réflexions étaient même plutôt matures (un peu normal vu ce qu'elle a vécu), et je dois dire que j'étais d'accord avec beaucoup d'entre elles. J'ai relevé plusieurs passages, mais mon favori et celui sur la procrastination, dont je partage totalement l'avis (moi qui préfère m'occuper le pus vite des taches "ingrates" pour être tranquille) :
La procrastination vient en troisième sur ma liste des Trucs Débiles.  On se retrouve quand même exactement là où on ne voulait pas être, à faire exactement ce qu'on ne voulait pas faire... à la différence qu'on a perdu un temps précieux qu'on aurait pu consacré à des choses plus sympas. Pire, pendant toute cette période de latence, on a été stressé et de mauvaise humeur. Quand vous savez que quelques choses est inévitable, faites-le et finissez-en. Et ensuite, passez à autre chose. La vie est courte.
J'ai tellement apprécié Dani que du coup, je suis même un peu déçue de savoir que dans le tome 2, on retourne au point de vue de Mac. Même si j'aime beaucoup celle-ci, ça fait du bien de changer. Mais si c'est pour retrouver Barrons, je ne vais pas cracher dessus non-plus. :p Bref ! (voilà un billet qui promet d'être décousu, je m'en excuse d'avance^^).

Dans certains chapitres, nous avons parfois le point de vue de Christian, achevant sa transformation en "si j'en dit plus je vais trop spoiler", ainsi que Kat, la nouvelle grande maitresse de l'Abbaye. Je trouve que Christian devient de plus en plus malsain, mais bon ça fait partie du personnage. ^^ Quand à Kat, ses points de vue ne m'ont pas passionnés, mais il faisaient quand même bien avancer l'histoire. La seule chose que je regrette c'est que le nom des personnages qu'on suit n'est pas indiqué en début de chapitre ; même si on comprend vite ça permettrait une adaptation encore plus rapide.

Que dire de Ryodan ? Il ne vaut pas un Barrons, c'est clair et net, mais dans le genre "froid et mystérieux", il n'est pas mal non-plus. J'ai aimé la "relation" qu'il a avec Dani, ils ont l'air de se haïr (puis Dani est bien trop jeune), mais on sait qu'au fond, ce n'est pas forcément le cas. On comprend qu'il veut attendre qu'elle grandisse (tout comme Christian, même si ce dernier a beaucoup plus de mal à se retenir^^), et parfois on a droit a quelques scènes cocasses. :D

Quand à l'histoire, j'ai passé un super moment ; même si le livre fait 600 pages on ne voit pas le temps passer. On frissonne, on rit, on réfléchit, on s'énerve même parfois, en bref on ne s'ennuie pas ! Bon, il y a clairement des longueurs - comme toujours avec l'auteur -  mais j'avoue que ça ne me dérange pas car j'adore sa plume. Jusqu'à la fin, je n'ai pas pu trouver de quoi se nourrissait "le Roi de Givre Blanc", et j'ai été parfaitement terrifiée (et dégoutée) par la Sorcière Pourpre, que je n'ai d'ailleurs pas forcément hâte de retrouver dans le tome suivant (même si j'aimerais savoir ce qui est arrivé à Christian !).

Mention spéciale pour les 100 derniers pages que j'ai trouvée absolument jubilatoire. <3

Ma note : 19/20
 
En résumé :

Ça bouge, des personnages haut en couleurs, une plume que j'adore, une intrigue addictive... Un must-have pour moi !

lundi 15 février 2016

Une vie entre deux océans de M.L. Stedman

Bonjour,

Me voici aujourd'hui avec (déjà !) mon 2ème coup de cœur de 2016.





 Titre : Une vie entre deux océans
Auteur :M.L. Stedman
Maison d’éditions :Stock (lu en poche chez Le Livre de Poche)
Genre : drame
Nombres de pages : 520

Description (tirée de la 4ème de couverture) :


 Libéré de l’horreur des tranchées où il a combattu, Tom Sherbourne, de retour en Australie, devient gardien de phare sur l’île de Janus, une île sur les Lights, sauvage et reculée.

À l’abri du tumulte du monde, il coule des jours heureux avec sa femme Isabel ; un bonheur peu à peu contrarié par l’impossibilité d’avoir un enfant.

Jusqu’à ce jour d’avril où un dinghy vient s’abîmer sur le rivage, abritant à son bord le cadavre d’un homme et un bébé sain et sauf.
Isabel demande à Tom d’ignorer le règlement, de ne pas signaler "l’incident" et de garder avec eux l’enfant. Une décision aux conséquences dévastatrices…

Un premier roman plébiscité dans le monde entier qui interroge les liens du coeur et du sang.


Mon avis :

Il y a des livres "tristes" qui ne marchent pas avec moi. (Je pense notamment à "Juste avant le bonheur" auquel je n'ai vraiment pas adhéré car pour moi, il faisait dans la surenchère de drame...) Et il y en d'autres qui fonctionnent à 100%, auquel je crois jusqu'au bout, qui me font mal mais que je chéris... Car la vraie vie ne se passe pas toujours comme on le voudrait non-plus. Ce livre fait partie de cette catégorie.

Dans ce roman, qui se déroule en Australie après la 1ere guerre mondiale, nous suivons Tom, qui, pour oublier les horreurs de la guerre, décide de devenir gardien de phare sur une petite île. Sur un de ces rares séjours sur le continent, il rencontre puis se marie avec Isabel, une femme pleine de vie qui lui redonne le sourire, et qui part vivre avec lui sur le phare. Cependant, après 3 fausse-couches douloureuses, Isabel n'est plus la même, et Tom non-plus. Deux semaines après sa 3ème fausse-couche, une petite embarcation arrive sur leur île. A son bord, un homme mort, ainsi qu'un nourrisson toujours bien vivant mais affamé. Isabel le nourri, le baigne, le console, et demande à Tom d'attendre encore un peu avant de prévenir les autorités. Le lendemain arrive, et elle propose à Tom de faire quelques choses certes contre la morale, mais que au plus profond de notre cœur, nous comprenons...

Sans spoiler car la couleur est annoncée sur la 4ème, c'est un livre que j'ai lu le cœur serré, mais sans parvenir à le lâcher. J'y ai cru, j'ai espérer, j'ai souffert avec les personnages, j'ai compris certaines de leurs réactions et essayer d'en comprendre d'autres.
Au début, j'avais 100% d'empathie avec Isabel, je voulais tellement son bonheur, mais j'avoue qu'au début de la troisième partie je ne comprenais plus ses réactions, je la trouvais injuste avec Tom... Même si au final, eh bien... je ne dirais rien. 

Le grande question de ce roman est : où est la frontière entre le bien et le mal ? D'un côté, ce couple a pris une décision pas très morale, mais de l'autre, au vu de leur passé, on les comprend tellement !
Voici une petite citation extraite du livre qui pour moi en reflète bien l'esprit :
"(...) le bien et le mal, ça peut être comme deux foutus serpents : si emmêles qu'on ne peut les différencier que lorsqu'on les a tués tous les deux et alors qu'il est trop tard."
Je ne saurais expliquer exactement la raison, mais ce roman est très addictif ; il n'est ni joyeux ni positif, seulement j'ai adoré ma lecture. J'ai vu quelqu'un le qualifier de "thriller familial", et je trouve que c'est assez correct. Même si je ne suis pas une familière des thrillers, je pense que c'est ce qu'on ressent tout au long de la lecture de ce genre : on est mal à l'aise, pourtant on est accro. C'est un roman qu'on vit, où les sentiments/émotions des personnages se mêlent aux nôtres. J'ai adoré ce côté "actif" (on ne fait pas que lire une histoire de loin, nous sommes totalement plongé dedans).

Une petite précision même si vous l'avez sans doute déjà compris, ce n'est pas forcément un livre à lire pendant une période de déprime... Cependant je ne peux que vous le conseiller si vous vous sentez bien. :D

Je dois aussi dire que j'ai beaucoup aimé découvrir les "paysages" australiens, avec ses grandes étendues, ses baies... Alors que les deux romans n'ont rien à voir, j'ai retrouvé à certains moments le même genre de douce nostalgie que dans "La baie des baleines" de Jojo Moyes, qui est aussi un roman qui se passe en Australie... et cela m'a donné envie de me pencher un peu plus sur ce pays/continent que je connais finalement fort mal, et aussi de lire d'autres romans où l'action ce passe là-bas.

Ma note : 20/20


En résumé :

Un roman certes pas joyeux mais qui tient en haleine, sert le cœur et fait vivre des émotions fortes, comme si on vivait l'histoire à la place des personnages.